Doc:Cadmus : Différence entre versions

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(Une interprétation jungienne)
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{{Bi}}Le sens psychologique du mythe est transparent : Cadmus a perdu son anima-sœur, celle-ci s’étant enfuie avec le dieu suprême dans le monde supra- et infra-humain, c’est-à-dire l’inconscient. Sur l’ordre des dieux, il doit éviter de commettre une régression en revenant à l’inceste. C’est pourquoi on lui fait espérer une épouse. Son anima-sœur le conduit, jouant le rôle de psychopompe sous les traits d’une vache (qui répond au taureau-Zeus), au-devant de son destin de tueur de dragons, car il n’est pas si simple de sortir de la liaison frère-sœur pour passer aux rapports exogamiques. Mais lorsqu’il y parvient, il atteint Harmonie qui est une sœur du dragon. Il est clair que le dragon est Disharmonie, comme le montrent les guerriers qui naissent de ses dents.<ref>{{Bib:CGJ-MC}}, §83</ref>
 
{{Bi}}Le sens psychologique du mythe est transparent : Cadmus a perdu son anima-sœur, celle-ci s’étant enfuie avec le dieu suprême dans le monde supra- et infra-humain, c’est-à-dire l’inconscient. Sur l’ordre des dieux, il doit éviter de commettre une régression en revenant à l’inceste. C’est pourquoi on lui fait espérer une épouse. Son anima-sœur le conduit, jouant le rôle de psychopompe sous les traits d’une vache (qui répond au taureau-Zeus), au-devant de son destin de tueur de dragons, car il n’est pas si simple de sortir de la liaison frère-sœur pour passer aux rapports exogamiques. Mais lorsqu’il y parvient, il atteint Harmonie qui est une sœur du dragon. Il est clair que le dragon est Disharmonie, comme le montrent les guerriers qui naissent de ses dents.<ref>{{Bib:CGJ-MC}}, §83</ref>
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Version du 24 avril 2025 à 22:28

Récit écrit

Version Apollodore (en ligne).

Version Ovide (en ligne : III, 1-137).

suite : → Cadmos et Harmonie métamorphosés en serpents (en ligne : IV, 560-609).

Récit raconté et commenté

Une interprétation jungienne

Le sens psychologique du mythe est transparent : Cadmus a perdu son anima-sœur, celle-ci s’étant enfuie avec le dieu suprême dans le monde supra- et infra-humain, c’est-à-dire l’inconscient. Sur l’ordre des dieux, il doit éviter de commettre une régression en revenant à l’inceste. C’est pourquoi on lui fait espérer une épouse. Son anima-sœur le conduit, jouant le rôle de psychopompe sous les traits d’une vache (qui répond au taureau-Zeus), au-devant de son destin de tueur de dragons, car il n’est pas si simple de sortir de la liaison frère-sœur pour passer aux rapports exogamiques. Mais lorsqu’il y parvient, il atteint Harmonie qui est une sœur du dragon. Il est clair que le dragon est Disharmonie, comme le montrent les guerriers qui naissent de ses dents.[1]

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Mysterium conjunctionis T1 (Albin Michel, 1982) et Mysterium conjunctionis T2 (Albin Michel, 1982)

Mysterium conjunctionis T1 (Albin Michel, 1982) et Mysterium conjunctionis T2 (Albin Michel, 1982)

Mysterium conjunctionis T1 (Albin Michel, 1982) et Mysterium conjunctionis T2 (Albin Michel, 1982)

  1. Mysterium conjunctionis T1 (Albin Michel, 1982) et Mysterium conjunctionis T2 (Albin Michel, 1982), §83